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Le Blog de Gary Justel

4 février 2007

discours réponse

Cher Thomas Hollande,

A la veille de la manifestation prévue pour le 11 février prochain et répondant à l’attente d’un grand nombre de militants et sympathisants socialistes, supporters inconditionnels de Mme Royal, j’ai imaginé un discours de réponse aux nombreuses critiques envers notre candidate.

Personne mieux que son fils ne pourra influer sur elle pour que, en donnant un nouvel élan à sa campagne, elle reponde sans complexes et sans concessions à la « machine de guerre » mise en place par NS.

Aucune prétention dans mon discours, pas de donneurs de leçon, simplement l’expression, sans doute maladroite, d’un sentiment généralisé de frustration face à toutes ces basses polémiques, répandues et amplifiées sans vergogne par une équipe dont la seule motivation reste l’ambition démesurée d’un homme et les seuls arguments, la diffamation, l’ironie et le mensonge.

Si d’aventure, une idée peut s’avérer utilisable dans mon discours je serai ravi de vous l’avoir suggérée. Dans le cas contraire rien de plus facile que de jeter mon papier à la corbeille.

J’ai, sans doute par incapacité technique, j’ai 68 ans et les nouvelles technologies m’échappent un peu, quelques difficultés à rentrer dans votre ségosphère que je suis quotidiennement, pour vous envoyer des messages, c’est pour quoi je le fais aujourd’hui sur papier.

Avec ma sympathie et mes plus chauds encouragements.

Gary Justel

gary@garyjustel.com

Après une campagne interne au sein du PS, après plusieurs débats entre les trois prétendants à l’investiture, après un vote démocratique, une première dans notre pays, j’ai été désignée par une importante majorité de voix, candidate du PS à l’élection présidentielle

Dès ma désignation, j’ai annoncé l’organisation un peu par tout en France de débats participatifs au cours desquels je souhaitais « prendre le pouls » du pays, écouter le plus grand nombre possible des français, qui restent, à mon sens, les meilleurs experts dans leurs propres problèmes.

Mieux que les rapports officiels, mieux que la lecture de la presse ou l’écoute des médias, les discussions en direct avec les français , pensais-je, allaient me permettre de consolider mes convictions sur la situation de

la France

sous le quinquennat de la droite et me donner de nouvelles idées sur les solutions à apporter aux graves problèmes que les gouvernements successifs de M Raffarin et de Villepin n’ont pas su résoudre mais, au contraire, ils ont aggravés, chômage, emploi, securité, éducation, ordre social, justice, famille, jeunesse, logement, etc…

J’ai voulu faire de cette période préliminaire à la campagne présidentielle, une période d’écoute. J’ai beaucoup écouté, j’ai, en même temps esquissé quelques propositions concrètes, j’ai fait quelques voyages à l’étranger pour me rendre compte par moi-même de la situation internationale et surtout de la manière dont l’action de

la France

était perçue, appréciée, à l’extérieur. N’étant pas en responsabilité directe des affaires de la nation, il est, il me semble, facilement compréhensible que je ne puisse pas me fier aux éventuelles informations ni de notre ministre des affaires étrangères ni d’aucun membre du gouvernement.

Je reviendrai plus lin sur les messages très intéressants que j’ai reçu des français dans mon tour du pays.

Je souhaite au préalable commenter ce que les diverses composantes de ce que le candidat de la droite appelle « la machine de guerre »( l’appellation même présage de son esprit démocratique)  et une certaine presse parisienne, friande de petites frases et totalement asservie à des idées qui ne sont pas les miennes et qui n’ont jamais contribué à grandir le débat démocratique, ont appelé les bourdes.

1) Cela a commencé suite à la réponse que j’ai faite à un journaliste qui m’interrogeait sur l’entrée de

la Turquie

en Europe. J’ai répondu : « je me rangerai à l’opinion du peuple français. »

De négociations ont été ouvertes entre l’Europe et

la Turquie

sur une éventuelle entrée de ce pays dans l’Union européenne. Certains principes préalables, certaines conditions, loin d’être réunies aujourd’hui ont été exigées pour continuer à discuter. Je ne reviendrais pas dessus. Dans l’hypothèse la plus favorable tous les spécialistes en la matière s’accordent sur un délai minimum de 15/20 ans avant que l’entrée de

la Turquie

dans l’union puisse être envisagée. C’est, donc, pour moi une question qui n’est pas d’actualité. D’autre part, même si

la France

est pays créateur et parmi les principaux animateurs de l’Europe, son avis n’est pas déterminant dans ce dossier. Il m’a de ce fait semblé logique de ne pas me prononcer, me limitant à me remettre à l’avis du peuple français au moment venu, puisque un referendum devra avoir lieu quand la question sera d’actualité.

J’ai été d’autant plus surprise de l’apparent tollé que ma réponse a pu susciter que, au sein du gouvernement actuel de notre pays, une opposition frontale sur le sujet existe entre le président de la république, son premier ministre, le parti majoritaire, très partagé sur le sujet et le numéro deux du gouvernement, président du parti et candidat aujourd’hui à la présidence de la république.

Cette polémique s’inscrit, en réalité, dans la démarche intentionnelle de dénigrement entreprise à mon encontre par les éléments que je viens de citer, au service de l’ambition personnelle du ministre de l’intérieur. Si je suis élue à la présidence de

la République

, et chaque fois que la question se posera, je saurai, soyez-en certains, après analyse approfondie des circonstances du moment, non seulement exprimer de façon claire mon sentiment mais agir auprès de nos partenaires européens pour que ensemble nous puissions prendre la meilleure décision dans l’intérêt de l’Europe et surtout dans l’intérêt de

la France.

2) Mon voyage au Moyen Orient. Il m’aura permis d’observer une situation que je considère très dommageable pour les parties concernées, Israël, Palestine, Liban et très dangereuse pour la paix mondiale. J’ai reçu de la part de mes différents hôtes un accueil chaleureux et cordial, j’ai pu avoir des entretiens eminement instructifs et positifs avec les uns et les autres, j’ai pu même constater un certain désenchantement de quelques uns sur le rôle assez mitigé et fluctuant de

la France

ces derniers temps.

Il m’a été reproché, en bref, d’avoir écouté sans réagir, un représentant du Hezbollah, qui aurait qualifié de Nazi le peuple d’Israël.

Au-delà de l’explication sur l’incident de la traduction dont nous avons été victimes monsieur l’Ambassadeur de

la France

, pas acquis du tout, vous vous en doutez bien, à ma cause,explication qui aurait dû amplement suffire, je tiens à ajouter une explication supplémentaire.

J’étais au Liban comme observatrice, à l’écoute, à la recherche d’informations, en quête d’opinions des uns et des autres dans le but bien précis de me faire une idée sur la situation par moi-même, en aucun cas je n’étais la représentante de

la France

, avec obligation de réagir d’une manière ou d’une autre.

Le seul qui aurait pu réagir c’était notre ambassadeur, il ne l’a pas fait et à très juste titre, selon je viens d’expliquer.

Mais je dois ajouter encore un élément de réponse aux chantres  de la pensée unique et du politiquement correct qui sévissent dans le microcosme parisien.

Premièrement, voyant de si près les effets des attaques israéliens au Sud Liban, voyant le massacre d’hommes, de femmes, d’enfants, oui, d’enfants, la désolation d’un paysage rasé, des images horribles, d’une cruauté et d’une dureté insupportables,  pratiquement impossibles à imaginer, voyant ce désastre, je comprends que un père, une mère, un responsable politique, soit-il d’un mouvement qui ne nous inspire aucune sympathie, bien au contraire, puisse appliquer au responsable d’un tel forfait les qualificatifs les plus insultants. Il y a de moments, il y a des images, qui peuvent expliquer, sinon justifier certaines réactions.

Deuxièmement, et cela est valable également pour le mouvement Hamas, que je regrette de ne pas avoir pu rencontrer : Ces deux mouvements, dont nous n’approuvons pas toujours les méthodes ni l’action, sont nés en réponse à une politique israelo-américaine, qui, in fine, leur refuse le droit d’existence, le droit à une patrie.

En analysant en profondeur et en relisant l’histoire de ce conflit qui dure depuis des années, si nous nous rappelons de notre propre histoire,  ces mouvements, dont les méthodes ne sont pas plus cruelles que celles de leurs adversaires,  pourraient être plus logiquement, assimilés à notre résistance qu’à de mouvement terroristes.

En tout cas, si je suis élue présidente de la république, après m’être entretenue avec les responsables des deux camps, et après les avoir entendu avec beaucoup d’intérêt, je peux vous certifier que l’action de

la France

dans l’issue ce conflit sera déterminante.

3)

La Chine

Je ne ferai pas de commentaire sur le néologisme de la bravitude. Seulement un mot. Voulant rendre homage depuis un site symbolique s’il en est, à mon idole Aimé CESAIRE, j’ai fait un clin d’œil à

la Négritude

, qui loin de susciter une telle polémique, est resté comme la reference en matière de reflexion sur l’esclavage et autres avatars de la civilisation moderne.

La même presse parisienne, les mêmes rapaces de la « machine de guerre », se sont emparés du néologisme, affichant du coup un total manque d’humour,m’accusant de tous les crimes de lèse langue française, que je comprends, domine et respecte pour le moins autant que n’importe lequel de ces « Cato Censores » de l’aéropage citadine.

Deuxième accusation, en apparence plus grave, la frase que j’ai prononcé sur la justice chinoise, m’adressant aux entrepreneurs français opérant en Chine, la voici : «  J’ai rencontré un avocat d’affaires qui me disait que les tribunaux chinois étaient souvent plus rapides qu’en Français » Et je continuais : Avant de donner de leçons aux autres regardons d’abord  les éléments de comparaison.

Je m’étais fixé comme devise  en allant en Chine, de ne pas arriver en « donneur de leçons ». Les chinois, peuple fondamentalement différent de nous, avec une civilisation dont les valeurs sont souvent très différentes des nôtres, admettent très mal toute sorte d’ingérence dans leur comportement politique, commercial, intellectuel, social.

Cela ne m’a pas empêché d’intervenir en faveur de certaines personnes qui sont en difficulté, tout en prenant soin de ne pas provoquer chez mes interlocuteurs des possibles réactions qui pourraient s’avérer contraires au but de ma démarche.

Cela ne m’a pas empêché non plus d’exprimer publiquement l’attention spéciale que

la France

attache au respect des droits fondamentaux dans le monde.

Toujours dans le cadre du plus grand respect de ce pays qui m’accueillait et qui represente pour

la France

, ne l’oublions pas, un objectif commercial de première importance.

Quel n’aurait pas été le tollé des censeurs de service si d’aventure j’avais osé critiquer la gestion chinoise des valeurs qui nous sont chères et dont nous sommes des ardents défenseurs !!!

J’entends d’ici les voix des détenteurs de la vérité sur les effets désastreux de ma visite, sur mon ingérence qui gênerait l’action française, sur la mauvaise image que j’aurais donné de

la France

, sur l’offense que j’aurais faite à nos amis les chinois etc, etc !!!

S’agissant d’une intervention adressée aux entrepreneurs français présents en chine, j’ai souhaité, par cette frase anodine, nous parlions de commerce pas de morale politique, aiguillonner l’orgueil de nos représentants, leur faisant remarquer que, souvent, pendant que nous perdons notre temps en discussions et en débats philosophiques, nos amis américains, allemands et autres, nous raflent les marchés.

Si les toujours honorables détenteurs du monopole de la pensée et de la vérité politique n’ont pas compris, tant pis pour eux.

J’ajouterai un dernier mot : Si je suis élue présidente de

la République

, je veux que nos entreprises sachent que

la France

augmentera de façon considérable le volume d’affaires avec le peuple chinois, qui est en train de devenir une de toutes premières puissances économiques du monde et demandeuse de notre savoir faire et d’une coopération accrue avec nous.

Je veux que nos entreprises sachent également que je serai chaque fois que cela sera nécessaire, à l’écoute de leurs projets et prête à leur fournir toute l’aide nécessaire dans la conquête de cet immense marché.

Je rajouterai à leur intention la chose suivante : En reformant en profondeur le financement de la dépense sociale par une refonte totale des charges sur les salaires, je donnerai aux entreprises l’air dont elles se plaignent de manquer. Je fais entièrement confiance aux entreprises françaises, j’ai pris très clairement conscience de leurs problèmes et de leurs difficultés. J’agirai en conséquence. J’espère qu’elles prendront à leur tour conscience du besoin d’établir un nouveau mode de relations entre les employeurs et les salariés, ce qui permettra aux unes et aux autres de mieux faire fructifier nos talents et l’enthousiasme de tous au service da l’intérêt général.

Je laisserai les questions de sémantique et les prises de position doctrinaires à ceux qui de loin affichent tant de courage et de justesse dans leurs propos, préférant agir aux cotés de nos entreprises qui feront preuve de dynamisme économique et de courage dans cette lutte féroce qui représente le marché de

la Chine.

4)

La Corse

Au delà du fait de m’être fait piéger par un humoriste qui a fait preuve d’un certain talent, dommage qu’il le mette au service de telles bassesses, j’ai exprimé une opinion qui, hélas, j’ai entendu souvent en parcourant

la France.

Je

dois ajouter que dans la majorité des cas, en parlant du terrorisme corse, les français font systématiquement référence à l’action déplorable de notre ministre de l’intérieur en Corse, mettant l’accent sur la théâtralisation, sur les mises en scène minables de son action politique, comme l’arrestation très minutieusement préparé de Yvon Colonna et quelques autres événements qui, s’ils n’étaient pas si graves, prêteraient facilement à rire.

Je tiens à préciser que si je suis élue présidente de la république, je compte m’occuper personnellement à coté de mon ministre responsable, du dossier corse.

La Corse

, notre île de beauté, fait partie intégrante de la nation française et je compte donner à tous les corses l’envie de rester français et les moyens de faire que leur île devienne plus que jamais, l’Ile de beauté, beauté environnementale, beauté sociale, beauté humaine,  par le développement de son commerce, de son industrie, de son tourisme, de ses traditions et de sa culture.

5) Les sous-marins  

La dernière en date des opérations lynchage médiatique concerne la question sur les sous-marins. A une question futile, une réponse dédaigneuse. Ne voulant pas polémiquer sur un sujet qui a donné quelques soucis à notre ministre de la défense, qui n’a jamais pu nous dire combien et lesquels de nos sous-marins étaient opérationnels, qui a souhaité favoriser la construction d’un nouveau porte avions, qui a toujours mélangé notre propre défense et la défense européenne, j’ai répondu à cette question en disant nous en avons un. Le journaliste a insisté, sept. « Si vous voulez, lui ai-je répondu. En réalité

la France

dispose d’un seul sous-marin opérationnel, mais dans n’importe quel cas, la question reste inutile et la réponse en est de même.

Dans la situation actuelle de paix en Europe où le risque pour

la France

d’être attaquée reste minime sauf en termes de terrorisme, j’ai de projets très précis et des idées très claire sur le rôle que notre armée devra jouer à l’avenir sur la protection civile du pays, sur l’encadrement des jeunes en difficulté, sur la collaboration que je souhaite très étroite entre les différents corps d’armée et la gendarmerie nationale.

Je ferai tout ce qui sera en mon pouvoir pour la création d’une défense européenne commune, seule garantie et seul argument de poids sur la scène internationale en termes d’influence. Une défense commune nous permettra de moderniser nos structures, notre matériel, nos hommes et de pouvoir en toute circonstance assurer la mobilisation de contingents suffisamment efficaces dans le maintien de la paix.

J’irai même jusqu’à envisager une collaboration avec les pays de l’Est, Ucraine, Russie et d’autres dans la recherche d’une paix durable et d’une coexistence amicale de tous les pays de l’ancienne Europe.

Nous ne pourrons pas, tout en gardant nos alliances avec nos amis américains, continuer à être en totale dépendance d’un chef d’état comme Georges Busch, capable de se lancer, contre l’avis de la plupart de ses alliés, dans de conflits tels que la guerre en Irak, qui mettent en péril la paix mondiale au seul service d’intérêts partisans.

Je crois avoir suffisamment expliqué ces quelques incidents et j’espère avoir mis fin à toutes ces basses polémiques qui ne contribuent guère à élever le débat de fond dans la campagne. Pour ma part je n’y reviendrais pas dans l’avenir, je laisse à mes adversaires le plaisir de malaxer à satisfaction toutes les questions byzantines qui semblent les divertir.

Nous entrons de plein pied dans la vraie campagne présidentielle au cours de laquelle j’attends de mon adversaire principal et toujours ministre en fonctions un débat de fond projet contre projet.

J’ai annoncé tout au long des semaines passées des propositions concernant les principaux sujets de préoccupation des français et les solutions que je compte apporter.

En faisant mes propres propositions je me dois de commenter celles de mon adversaire, que je qualifie de populistes, irréfléchies, de pure complaisance, et très souvent pour ne pas dire toujours, inadaptées.

NS s’adresse avec une impudeur et une désinvolture choquantes aux électeurs de gauche, aux enseignants, aux travailleurs, aux défavorisés, débitant une interminable kyrielle de promesses tous azimuts, au gré de son auditoire, plus fantaisistes les une que les autres et dont le chiffrage sérieux dépasserait  les 150 milliards d’euros.

NS annonce le non remplacement d’un fonctionnaire partant en retraite sur deux. En même temps il annonce aux enseignants qu’il va s’occuper de leur cas, il ne croit pas si bien dire et j’espère que les enseignants ne se laisseront pas charmer par le chant du «  syrène ».

Le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux suppose la suppression de plus de 10.000 emplois dans l’enseignement dans les cinq prochaines années. Sans commentaires. Il va s’occuper de leurs carrières, il va les considérer, contrairement à ce que d’après lui, est en train de faire le gouvernement actuel.

L’actuel ministre de l’éducation national est l’objet de critiques ouvertes parce qu’il mène, de l’appréciation de NS, une politique anti enseignants. Il parle même d’injustice envers les enseignants.

NS a un vrai discours d’opposition. Il émet envers le gouvernement actuel plus de reproches que l’opposition, il suffit de l’écouter. Il n’épargne personne Inspiré par son ambition démesurée de pouvoir, il critique tout, y compris l’action du ministre de l’intérieur !!! il propose tout, il se réclame de tout et de son contraire, bref, son discours est non seulement pas crédible mais insultant pour ses amis. La passivité du président de la république, du premier ministre et même de nombreux de ses « amis politiques » est surprenante. Avec un discours qui n’est pas sans nous rappeler certains mouvements de la première moitié du siècle dernier,, relayé par la cohorte des déçus du Chiraquisme, NS  est arrivé à méduser une majorité de responsables dans le parti chiraquien, les quelques rares résistants se limitant à de critiques voilées.

Il fait revivre le célèbre concept des amis de 30 ans. Dans sa schizophrénie électorale, dans sa démarche congénitale de trahison il finit par trahir, non seulement sa famille politique, mais sa propre action.

Pour cela il annonce à grand renfort de tambours et trompettes qu’il a changé. Ce n’est plus le NS, ministre de l’intérieur, mettant le feu aux banlieues, ce n’est pas le NS des racailles, ce n’est plus l’homme au karcher, ce n’est plus le NS de la détection des criminels dès l’âge de trois ans, ce n’est plus l’homme de Neuilly.

Il a changé. Dans son discours d’investiture il répète pas moins de quinze fois, J’ai changé. Comme s’il avait besoin de  se persuader lui-même de cette mue, de ce miracle, de ce reniement, comme s’il voulait que l’on oublie le NS d’hier, celui qui a trahi ses amis, celui qui a fait de la répression son seul instrument de gouvernement, celui qui aura vendu nos réserves pour alimenter les caisses des monopoles capitalistes, celui  qui aura dressé les français les uns contre les autres, celui qui a toujours méprisé

la France

d’en bas au profit de quelques nantis.

Le nouveau NS s’improvise homme de gauche, attentif aux problèmes des plus défavorisés, soucieux de voir nos étudiants trouver de petits boulots, promettant à nos travailleurs de gagner plus en travaillant plus, oubliant volontairement de leur préciser que ce ne sont pas eux, mais les  patrons, qui décideront s’il convient ou pas de faire des heures supplémentaires.

Nous pourrions facilement résumer son programme, pourtant prolixe en discours creux, en deux frases :

1)      «  Oubliez totalement mon action précédente ».

2)      «  Demain je raserai gratis ».

Je me permettrai de citer, à l’intention de cet homme qui, sans la moindre pudeur, ment aujourd’hui aux français, les paroles de Cicéron, ce magnifique créateur de l’humanisme, s’adressant a Catiline sur la tribune du senat : » Quousque e tandem abutere, Catilina, patientia nostra ? ubinam gentium summus ? Quam rempublcam habemus ? In qua urbe vivimus ?

Comme Cicéron je suis très inquiète. Cet homme, qui trahit, qui renie, qui promet, « est un train de nous préparer une drôle de république ».

Ce n’est pas par hasard que parmi ses valeurs essentielles il retient l’Autorité, qui dans ses lèvres est l’autoritarisme.

Il essaye de nous dire qu’il a changé, mais comme le dit si bien l’adage, Chassez le naturel…

Sur chacune de ses propositions nous avons la reponse adéquate : Il est impossible de régler le problème de l’emploi ni du travail en agissant sur le 10 % aléatoire des heures travaillées. Un salarié effectue 1650 heures de travail dans l’année, les heures sup ne représentent, dans le meilleur des cas, que le 10, voire le 11 % .

L’exonération des charges sur les heures sup, rien de tel pour que aucun employeur pense à embaucher. Je suis volontairement bref sur le sujet, tellement les arguments sont évidents.

Face aux propositions de NS, voila quelques unes des principales idées que je compte mettre en chantier dès le lendemain de mon élection :

Loi sur les femmes

Allocation familiale spéciale, accordée aux femmes enceinte à partir du 4e mois, dès leur premier enfant.

Allocation étudiants

Prime au projet familial et professionnel accordée aux jeunes

Augmentation généralisée de 5% des petits salaires ( en dessous de 1500 € nets).

ETc, ETC,

Mise en place de plusieurs plans nationaux, dont je donnerai de précisions tout au long de la campagne :

PNPE : Plan National pour le Plein Emploi

PNLT : Plan National pour un logement pour Tous

PNEN : Plan National pour l’Education Nationale

PNEE : Plan national de l’Excellence Environnementale

PNCT : Plan National de Circulation et Transports.

En clair, je demanderai à chacun des ministres du gouvernement de procéder, dans un délai très bref, avant les vacances d’été, à un inventaire exhaustif de la situation de chaque pan d’activité et de me soumettre un plan d’action avec objectifs et durée, chiffré, avec une étude de faisabilité.

L’action du gouvernement, je rappelle  ici à l’attention de tous les français la nécessité de nous donner en plus de leur confiance dans cette élection, une majorité au parlement qui nous permettra de mettre à exécution notre projet pour

la France

, aura comme point d’ancrage, comme base de fonctionnement, la commune. De la plus petite commune de France jusqu’à paris et les grandes villes, chaque maire, chaque conseil municipal sera mis à contribution pour la mise en œuvre de chaque mesure, emploi, logement, école, transports, infrastructures, sécurité, ordre.

Je veux redonner ses lettres de noblesse à l’action politique citoyenne. Nous avons dans chaque commune de France un nombre très important de femmes et d’hommes, connaisseurs de la réalité quotidienne dans leurs villages ou villes respectives, nous allons nous appuyer sur cette connaissance et sur leur sens civique pour que notre politique soit imprégnée du pragmatisme et du réalisme indispensable à son succès dans l’intérêt de tous.

Nous ne baserons pas notre action sur l’autoritarisme que nous découvrons en face, nous agirons en concertation avec les citoyens, après avoir écouté leurs revendications, leurs propositions, leurs souhaits, dans l’intérêt commun.

La démocratie participative continuera, les citoyens auront droit à la parole, nous nous refuserons à imposer des solutions d’autorité, issues exclusivement des appareils d’état ou d’organismes abstraits, agissant hors du temps et loin du terrain.

Concertation, dialogue, pragmatisme, ambition, enthousiasme, l’action politique exige et admet tout cela. Chaque citoyen doit être concerné par la vie de sa cité, chaque père ou mère de famille doit se sentir concerné par la vie de l’école de ses enfants,  chaque industriel doit se sentir concerné par la situation, besoins et atouts du marché local de l’emploi et du travail. Je veux rendre

la France

aux français, à tous les français, persuadée que c’est dans l’action commune et seulement dans l’action commune que nous trouverons les moyen de faire de notre France ce lieu de vie et convivialité dont nous rêvons tous. 

D’autres très nombreuses idées me viennent à l’esprit. Ne voulant pas, néanmoins, être trop lourd, j’arrête ici mes observations. Je reste à la disposition des équipes de campagne et à la votre pour toute éventuelle collaboration qui pourrait s’avérer utile.   

 

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3 février 2007

lettre ouverte à François Hollande

Lettre ouverte à François Hollande

Cher François Hollande,

Vous ayant toujours soutenu dans votre action remarquable à la tête de PS, nous sommes aujourd’hui surpris par certaines de vos déclarations qui, nous le craignons, semblent avoir enclenché

la Machine

à perdre de la campagne présidentielle.

Que vous soyez assujettis, vous et mme Royal, à l’ISF, n’a rien de déshonorant, il est, néanmoins ennuyeux, que l’annonce de ce détail ait été fait par l’extérieur.

C’est aujourd’hui chose faite, vous devez, comme on dit en France, faire avec.

Vos déclarations sur les 4.000 €, auront été pour le moins, maladroites et de plus elles ne s’imposaient pas. Nous devons aujourd’hui faire avec.

Les soi disantes bourdes de Mme Royal, au Liban, sur la justice chinoise, sur le Quebec, auront également contribué à détériorer son image. Le microcosme parisien, « L ‘Intellectitude » parisienne, acquise en grande partie à N.Sarkozy, s’en est fait des gorgées chaudes, force nous est de reconnaître que cela a eu quelques effets négatifs sur les sondages.

Concernant ces bourdes, il sera nécessaire que le 11 février lors de la manifestation prévue pour l’annonce des propositions de notre candidate, quelqu’un, que Vous devrez désigner parmi les « ténors » du PS (je pense à Henri Emmanuelli) fasse le commentaire, une par une, il ne lui sera pas très difficile de renverser la tendance avec la rhétorique acérée que nous lui connaissons.

Parmi les discours préliminaires que nous espérons entendre avant le discours final de mme Royal, il faudra, c’est votre rôle de premier secrétaire, très proche, en plus, de notre candidate, choisir quelques autres « ténors »( parmi lesquels DSK) qui fustigeront les diverses propositions démagogiques de N. Sarkozy,  dénoncer son statut, c’est son discours qui nous le montre, de CANDIDAT D’OPPOSITION, son reniement de l’action menée par lui et ses amis, la trahison à soi même( il a répété 17 fois dans son discours. j’ai changé, comme s’il voulait s’auto persuader).

Je ne saurai pas vous dicter votre conduite ni la méthode de mise en oeuvre de cette manifestation, je vous transmets simplement le sentiment d’un très grand nombre de militants et sympathisants socialistes, leurs attentes, leur rage face au populisme éhonté de N. Sarkozy, devenu une fois de plus le « vrai caméléon » politique, qui peut, sans sourciller, dire tout, n’importe quoi et son contraire dans un discours qui peut séduire un bon nombre de français en proie à un  profond désarroi.

Avant que Mme ROYAL, qui doit rester digne et à la hauteur, comme elle le fait habituellement, il conviendra de faire participer a cette manifestation, quelques responsables « agressifs », capables de catalyser l’énergie des militants sur les attaques à l’adversaire, tandis que notre candidate devra être à son tour « catalyseur » autour de propositions innovante, motivantes, flatteuses.

Je pense, dans cette logique à J.L. Mélanchon, qui, en quête de «  réintégration au PS », je sais de quoi je parle, et comme représentant du NON au referendum Europe, est parfaitement capable de démontrer que une grande partie de ce NON s’adressait, plutôt qu’à l’Europe, à la politique intérieure de Raffarin, Sarkozy et comparses. Ses affinités avec l’autre gauche peut faire de J.L. Mélanchon, actif et G.Gueule s’il en est( c’est sympathique) un instrument très efficace dans la préparation du second tour, puisque sans triomphalisme, nous pensons être au second tour.

Nous devons passer le premier tour pour gagner le second. Disposant de pléthore de talents au PS, vous devez en accord avec la candidate et avec son équipe de campagne( nous avons cru déceler quelques grincements entre les deux instances) mettre au travail dès à présent, sans publicité, dans l’ombre, dans l’efficacité, une équipe qui prépare le deuxième tour, qui aura un caractère totalement différent du premier.

Monsieur Hollande, nous comptons sur vous pour réussir l’unité( une fois n’est pas coutume) au sein du PS. Le seul élément qui semble réticent et qui prouve ne pas avoir accepté sa non sélection,  est L.Fabius.  Vous devrez vous entretenir avec lui à fin de savoir s’il est avec ou contre Ségolène. Quelques declarations ironiques sur votre patrimoine auront fait du mal ces derniers jours. S’il est capable d’apporter son soutien à notre candidate sans faux semblants ni demi teintes, qu’il le prouve, dans le cas contraire il faut tout simplement l’ecarter. Quelques fuites constatées sembleraient avoir leur origine de son entourage… !!!

Rien n’est perdu mais tout semble loin d’ETRE GAGNÉ.

RECEVEZ, NOTRE CHER PREMIER SECRÉTAIRE NOTRE SOUTIEN ENTHOUSIASTE ET INCONDITIONNEL.

2 février 2007

le modèle français

Le modèle social français

Mes quatre remèdes par Gérard Mestrallet

Reponse à l'article de Monsieur  Gérard Mestrallet, PDG de SUEZ, paru dans le Point du 11/08/06

Dans le débat sur notre modèle social français, Gérard Mestrallet nous trace quatre pistes à privilégier.

Je me permettrai de faire quelques commentaires sur chacune des quatre.

Travailler plus.

Il est reconnu par tous les spécialistes en la matière qu’un travailleur français a un taux de productivité supérieur à celui de n’importe quel pays.

Il est du domaine publique que nos salariés travaillent moins que la plupart des autres pays( 36% de moins que les américains, selon G.M.).

Jusque là, nous sommes entièrement d’accord.

Je ne sais pas à qui G.M. fait référence quand il nous dit : il faut cesser de faire croire qu’on peut travailler moins, gagner plus et être mieux protégé ».

Il continue : Il faut créer d’avantage de richesses et pour cela travailler plus et travailler plus longtemps ».

Comment un homme de son talent (il doit en avoir, du talent pour occuper le poste qu’il occupe) n’a jamais pensé qu’il faudrait, peut-être, travailler plus nombreux?

Un salarié français travail 1645 heures annuelles (35 h X 47 semaines), en gros. 

Le nombre de chômeurs est en France de quelques 2.500.000. Si nous y ajoutons tous les français qui ne travaillent pas, retraités entre 60 et 65 ans (âge auquel quelques uns veulent situer la retraite) les seniors exempts de l’obligation de recherche d’emploi, les jeunes en recherche ou pas  de premier emploi, nous arrivons à un chiffre approximatif de plus de 5.000.000 de non travailleurs en âge de travailler.

Partant de ce préliminaire, incontestable, je m’en excuse, à quoi nous servirait de faire travailler plus et plus longtemps ? Ne serait-ce pas plus logique de travailler plus nombreux ? Nous ferions, tout d’abord, l’économie des indemnités de chômage, versés, les entreprises bénéficieraient d’une main d’œuvre  « fraîche », pas fatiguée, enthousiaste et désireuse de se faire adopter par son entreprise et par là même encore plus productive.

Nicolas Sarkozy préconise, comme solution miracle, l’exonération des heures supplémentaires. En clair il prétend résoudre le problème de l’emploi (sauf à penser que son objectif n’est pas celui-la) en agissant sur les seules heures supplémentaires (en gros et dans le meilleur des cas 10 % du temps travaillé).

Sa proposition est purement démagogique, antisociale et injuste. Actuellement le travail représente une richesse, un privilège. Il doit être partagé entre tous ou au moins bénéficier au plus grand nombre.

D’autre part les heures supplémentaires sont pour l’entreprise plus chères que les heures normales. Elles sont, donc, un mauvais choix économique auquel l’entreprise n’aura recours que en cas de besoin urgent.  Si elles venaient à être exonérées de charges, elles coûteraient moins cher que les heures normales, ce qui serait une anomalie en termes de droit du travail.

Evidement, si d’aventure un ministre de l’acabit de M. Fillon venait à prendre le problème en charge, il ne tarderait pas à augmenter le nombre d’heures autorisées, ce qui, le plus logiquement du monde conduirait les employeurs à ne jamais embaucher, mais à faire des heures supplémentaires la norme et cela serait compréhensible.

Faisons d’abord travailler ceux qui aujourd’hui sont privés de ce droit, employons nos seniors, dont vos entreprises, surtout celles semblables à celle que vous dirigez, sont en train de gaspiller le talent, faisons rentrer dans nos entreprises notre jeunesse, qui reste, malgré les vues à très court terme des responsables des organisations représentatives du patronat français, la garantie de notre survie et de la survie de nos entreprises.

Quand nous aurons fait travailler le plus grand nombre, quand nous (vous) aurons décidé un meilleur partage de la richesse produite, seulement à ce moment-la nous pourrons penser à réguler les heures supplémentaires et à travailler plus et plus longtemps, si nous en avons la capacité et si nos entreprises en ont besoin.

Formation tout au long de la vie.

Je suis très étonné de constater que c’est seulement au moment d’une élection que ces sujets viennent dans le débat. La nécessité de la formation, vous le dites vous-même (je m’adresse à Monsieur G.M.) a été mise en exergue par Jacques Delors et avant lui par grand nombre d’hommes politiques de gauche. Elle est de la responsabilité de l’Etat en termes de préparation de ses sujets à la vie professionnelle, mais elle est surtout de celle des entreprises si elles souhaitent trouver les employés adéquats à leurs besoins. La formation interne a été depuis toujours la plus efficace pour les entreprises.

Nous pouvons inventer tous les types de contrat que nous voudrons, une entreprise n’embauche que si elle a besoin de main d’œuvre (vraie lapalissade mais vérité d’évangile). Jamais un patron et vous en êtes, vous en conviendrez, donc, aisément, n’aura engagé quelqu'un dans le simple but de lui rendre service. Jamais l’altruisme ni la philanthropie n’auront figuré au premier rang des qualités exigées d’un grand patron, soyons clairs et pragmatiques.

Dans le fonctionnement correct d’une entreprise, le patron et l’employé participent à égalité, même si notre (votre) système privilégie, surtout en termes de rétribution, le capital par rapport au travail. Il conviendra, cependant, que nous arrivions à réduire le fossé entre les deux au risque de nous trouver devant des travailleurs qui renoncent manque de motivation. Cela s’appelle meilleure répartition de la richesse créée.

La formation intelligente et adaptée est la garantie d’un partenariat gagnant - gagnant, le contraire nous conduit à l’échec commun.

La flexibilité de l’emploi.

La flexibilité dont vous parlez démontre votre contradiction, que je soupçonne volontairement trompeuse. Jamais comme dans l’actualité, les emplois n’auront été aussi peu protégés en France. Jamais comme actuellement, des employés avec ancienneté n’auront été licenciés, souvent dans de conditions lamentables et avec de conséquences aussi graves en terme de droits fondamentaux.

Pratiquement 40% de salariés de moins de 60 ans sont au chômage, d’une manière ou d’une autre. Vous ne pouvez, donc, pas parler d’emplois protégés. J’ai relevé plus haut l’inexplicable  gaspillage de talents par la mise à l’écart des seniors, pour de simples raisons de coût, au mépris de la qualité.

Vous parlez de souplesse à l’embauche. La tendance du patronat français, en parlant de souplesse, est l’emploi jetable, inadmissible socialement. Nous avons mie en place depuis les cinq dernières années plusieurs moyen de sortir en apparence du chômage mais sans donner à nos jeunes la possibilité de construire le moindre projet de vie.

Le Désir d’avenir dont nous entendons parler en ce moment  exprime parfaitement l’ambition, l’angoisse de notre jeunesse. La solution la plus juste sera, même si elle passe par la suppression de toute aide à l’embauche, dont seules les grandes entreprises bénéficient en réalité, l’établissement du coût réel de l’heure travaillée. Toutes les aides versées actuellement aux entreprises devront être consacrées à la formation en dans certains cas à la flexibilité, au lieu de les voir servir à l’engraissement  des chiffres astronomiques du CAC 40.

Une entreprise qui ne se suffit pas doit être soumise à étude profonde de faisabilité. Nous entendons beaucoup parler en termes très critiques, d’assistanat. N’avez-vous jamais été tenté d’associer ce concept barbare aux entreprises ?

Même la fameuse boite à outils à laquelle vous vous referez est à supprimer. Toute entreprise qui cherche à se développer embauchera si elle a besoin de main d’œuvre. Ce n’est pas le CNE ni aucun autre contrat précaire, mais le besoin de main d’œuvre qui dicte l’embauche. Par contre l’existence de ce type de contrats précaires permet à l’entreprise d’agir en toute impunité sur le marché du travail. Vous trouverez mes affirmations, peut-être dures, je vous signale que j’ai 68 ans et que j’ai employé de la main d’œuvre pendant 38 ans. Je vous prie, donc, de croire à mon expérience.

La compensation des aides, trop souvent injustifiées et mal gérées, n’aurait qu’une incidence insignifiante dans les bénéfices réalisés par les entreprises. Elle inciterait tout simplement les dirigeants à plus de rigueur dans la gestion. Chiffres à l’appui, nous sommes prêts à en débattre.

Je suis d’accord avec vous sur le taux d’emploi dans les services mais ce n’est pas, à mon sens, l’homéopathie sociale du chèque Borloo, que apporte la solution.

Fonds de pension

Voila un point sur lequel je rejoins votre analyse, avec quelques nuances, néanmoins. La loi Fillon sur la reforme de retraites, dont on nous a abreuvé pendant un long moment, n’aura été qu’un emplâtre sur une jambe de bois. Elle n’a rien résolu, la preuve, lui-même vient de relancer le débat sur les régimes spéciaux, dans son ambition de premier ministrable et pour faire diversion dans la campagne électorale.

Vous êtes patron d’une grande entreprise au niveau national. Vous semblez avoir compris la difficulté si non l’inefficacité et la fragilité de notre système de retraites.

Nous  pensons, nous, je ne suis pas seul, que le problème des retraites, comme de manière plus large le problème de l’emploi, trouvera sa solution dans une reforme totale des charges sociales. Je viens de lire avec beaucoup de patience que non d’intérêt, les 406 pages de

la LOFSS

pour 2007. J’ai été terrifié par sa complexité et je comprends maintenant que les choses aillent de pire en pire dans le domaine. Permettez moi de vous exposer brièvement mon point de vue et mon projet. Je serai ravi d’avoir votre opinion.

        1) Inventaire précis des dépenses de la santé (budget de

la SS

, 403 milliards en gros)

        2) Suppression pure et simple des charges sociales patronales sur les salaires.  Ne prenez pas peur !!!

      

3)      Remplacement des charges salariales patronales par une CSN (Contribution de Solidarité Nationale), payée par l’ensemble des entreprises.

4)      Remplacement des charges salariales « employé » par une contribution à

la Caisse

de Retraite Universelle, et aux caisses de retraite complémentaire.

5)      Suppression des aides aux entreprises et des primes à l’embauche.

6)      Gestion par

la SS

de l’ensemble des dossiers de retraite y compris les retraites cadres.

Au risque d’être un peu long, je vais essayer de m’expliquer sur chaque point.

1)      Inventaire : Les dépenses actuelles (budget prévisionnel pour 2007) s’élèvent à 402 milliards d’euros. En faisant la répartition des cotisations converties en CSN, il est fort probable que ce budget puisse être augmenté sans pénaliser les entreprises consommatrices de main d’œuvre.

2)      Suppression des charges. Le budget des dépenses sociales sera partagé entre toutes les entreprises agissant sur le sol français y compris celles qui vendent à nos importateurs des produits venant d’ailleurs. Les entreprises paieront une taxe sur leur CA et non pas sur les salaires.

3)      Remplacement des charges salariales patronales : Les charges salariales patronales seront remplacées par une taxe (CSN) exigible sur toutes les factures émises par les entreprises. Les entreprises seront classées par tranches (une dizaine) en fonction de leur marge brute moyenne sur les trois derniers exercices fiscaux. Un coefficient sera déterminé pour chaque tranche, applicable sur le montant HT de toute facture, de manière semblable à

la TVA.

Le

montant de cette CSN sera exigible en fin de chaque mois. En ce qui concerne les importations elle sera calculée, si des difficultés apparaissent, sur les factures d’achat des importateurs. Cette taxe, cette contribution, due par les entreprises indépendamment du fait qu’elles emploient peu ou pas de main d’œuvre partage la solidarité nationale de manière beaucoup plus juste que l’actuel système de charges sur salaire. Ce dossier fera, évidement, l’objet d’une étude approfondie de faisabilité et d’adaptation,  que nous croyons simple. Nous pensons que cette reforme devrait être proposée et défendue par

la France

au niveau européen, sa mise en œuvre sur l’ensemble de l’Europe serait dissuasive pour les entreprises séduites par la délocalisation.

4)      Remplacement des charges « employé » : Les charges salariales employé, qui pourront être plafonnées à 15%, serviront pour une partie (10%, à préciser) au financement des retraites par répartition, dans le souci d’assurer la retraite des retraités  actuels et des prochaines années.  La deuxième partie (5%, à préciser également) servira au financement par chaque salarié de sa retraite complémentaire par capitalisation. Il est impossible dans la situation actuelle d’envisager un seul régime au risque de dérèglement total du système. Il sera nécessaire de déterminer préalablement et de façon très claire le montant exact de la retraite de base au bout de chaque tranche d’années de travail. La retraite par capitalisation sera l’équivalent net de la capitalisation de chacun. La mise en place et le fonctionnement de ce nouveau système, géré par

la SS

, devra obéir à de normes simples, claires, souples.

5)      Suppression des aides aux entreprises : Il sera nécessaire d’établir le juste prix (le juste coût) du travail de manière que chaque entreprise paie le travail au prix juste et que chaque salarié puisse percevoir une rémunération également juste. A titre d’exemple et pour alimenter le débat, une entreprise moyenne ( une concession automobile exactement) facture une heure de travail au prix  de 60 euros HT. Un mécanicien avec 15 ans d’ancienneté perçoit pour 140 heures de travail,  1200 euros NET, soit  8,57 euros. Ce calcul reste valable pour un grand pourcentage de salariés français, à quelques centimes près. Partant de ces deux chiffres, les aides aux entreprises et également les primes à l’emploi ou à l’embauche, peuvent être revues sans difficulté.

6)      Gestion des dossiers par

la SS

: Il devient impératif de simplifier les formalités et de limiter le nombre d’intervenants dans un tel dossier. Un ministère ou au moins un secrétariat d’état devrait être créé à cette fin. Cela  entraînerait une discussion sur l’existence des caisses privées qui, souvent, fonctionnent avec des fonds publiques et qui devraient, en cas de survie, afficher leurs tarifs et le montant des pensions versés à leurs adhérents.

7)      Dans le but de renforcer la réserve de la caisse de retraite par répartition, il serait envisageable de prendre une mesure supplémentaire, qui nous paraît intéressante, à savoir : Chaque salarié effectuera pendant la prochaine période de cinq ans, une heure hebdomadaire de travail non rémunéré, dont le montant sera versé par l’entreprise à la caisse de retraites.

Au bout des cinq ans ou en fin de carrière pour les travailleurs qui finiront leur carrière avant, le salarié ayant effectué cette heure pendant cinq ans aura droit à rajouter à ses annuités de travail, DEUX trimestres supplémentaires.

En cas de non besoin il aura droit à une prime de départ à la retraite de 2.000 €, indépendante de toute autre prime et non imposable. Cette heure non rémunérée pourra, s’il s’avère nécessaire pour la pérennité du système, être reconduite dans les mêmes conditions pour une nouvelle période de cinq ans.

Pour résumer ma pensée, je crois possible de trouver la compétitivité dont vous parlez. Je reste persuadé que mon projet est bien plus juste, et plus efficace tant en termes d’économie que de solution de nos problèmes d’emploi et de création de richesses et par conséquent de pouvoir d’achat.

En clair, si nous avons le courage d’analyser les problèmes sans tabous ni à priori, nous aurons commencé à trouver la bonne solution.

Gary Justel

gary@bidinet.com

02 fevrier 2007

30 janvier 2007

lettre ouverte à Mme Royal

Mme Royal,

Même si vous ne regardez pas les sondages, ce qui en soi n’est pas grave, vous ne devez pas oublier que “l’on ne prête qu’aux riches » et que les indécis penchent souvent du coté du gagnant, soit-il potentiel.

Les polémiques autour de certaines de vos déclarations, l’apparente discordance entre votre équipe et une partie du PS, l’action de sape et de dénigrement menée par les équipes de votre principal adversaire exigent de votre part une réaction ferme et claire. Il faut que votre campagne devienne concrète, pragmatique, innovante, audacieuse.

Il faut , sachant qu’une élection est faite pour être gagnée, faire des propositions originales, qui sensibilisent les électeurs, notamment ceux qui ne vous sont encore pas acquis.

Dans les derniers sondages, c’est surtout la classe moyenne qui semble se déplacer vers le candidat Bayrou, quand elle ne le fait pas carrément vers N. Sarkozy. Vous devez vous y intéresser tout spécialement par de propositions, je me permets d’insister, très concrètes et très directes.

Un reportage regardé hier soir sur France 2 sur les classes moyennes et sur l’endettement, m’a particulièrement interpellé. Il doit vous inspirer des propositions intéressantes.

Les entreprises, qui actuellement reçoivent des aides pour les petits salaires, ont tout intérêt à ne pas faire évoluer les salaires.( M. Chereque, CFDT).

Quand un employeur français paie 100€ brut, le salarié paie 20€ et l’entreprise paie 42.5€. (Mme Parisot, MEDEF).

M Chèreque prône l’évolution des salaires, Mme Parissot, la suppression ou la diminution  des charges.

Chacune des deux solutions, isolées, n’est pas applicable et ne serait pas efficace ni en terme d’empli ni en terme de création de croissance.

La solution, votre solution :

1)      Reforme des charges sociales.  Dans un courrier antérieur je vous ai donné mon idée, remplacement des charges patronales actuelles par une Taxe de Solidarité (TS), applicable au moyen d’un coefficient sur le montant HT de toute facture émise par toutes les entreprises. Je serai très heureux de discuter de cela avec quelqu’un de votre équipe, certain du bien fondé de l’idée. Cette reforme permettra de financer sans difficulté les retraites et les dépenses sociales. L’innovation  dans ce domaine sera la garantie du succès de toute politique salariale et des retraites.

2)       Détermination exacte du coût réel du travail, avec remise à plat de toutes les aides aux entreprises, spécialement dans le cadre des 35 heures, dont la mauvaise application a créé des désordres notoires. Toutes les aides actuellement en vigueur faussent le problème salarial sans pour autant faciliter ni l’emploi ni le pouvoir d’achat des français.

3)      Création d’un organisme (pourquoi pas un ministère) de la dette citoyenne, qui, fasse obligation à tout organisme de crédit, de déclarer nominativement chaque dossier de prêt aux particuliers et aux entreprises avec durée, taux réel, et base d’étude de faisabilité. Cet organisme devra être doté d’un budget suffisant pour pouvoir remplacer les dossiers en surendettement par des prêts à un taux non usurier et pour pouvoir allonger, échelonner les prêts en cous consentis au moyen de taux inadmissibles. Une banque se finance autour de 3% et prête autour de 16%. La plus grande partie de ces prêts (réserves d’argent) étant contractés pour solder des prêts antérieurs, le remède s’avère pire que le mal. Voila une proposition qui touchera les classes moyennes, moyenne et inférieur (salaires entre 1400 et 2000€) spécialement touchées par ce vrai fléau social qui est le crédit revolving. Nous sommes très nombreux à nous être penchés sur ce problème précis et nous sommes certains qu’une proposition claire, concrète et décidé sur ce sujet aura un impact extraordinaire sur ce créneau d’électeurs, que vous êtes probablement en train de perdre.

Ne voulant pas être « pénible » mais soucieux de notre succès, je m’arrête là mais je me permettrai d’insister sur ces points et sur d’autres au fur et à mesure de l’avancement de votre campagne. Entièrement d’accord avec la sanction imposée à notre ami Arnaud, mais vivement qu’il reprenne du service, son dynamisme nous manque et son aide vous sera toujours précieuse.

Même si, comme l’a si bien dit J.L. Bianco, vous êtes têtue, vous ne devez pas être bornée. Pensez que nous vous avons désignée pour gagner et que en politique une promesse tenue à 50% est plus que largement tenue. Faites, donc, de propositions, mais de propositions courageuses, innovantes, motivantes et agréables à entendre par vos électeurs.

Nous comptons sur vous, vous n’avez pas le droit de ne pas nous écouter ni de nous décevoir.

Recevez, chère Mme Royal, toute notre sympathie.

29 janvier 2007

la guerre du futur

                                                    La guerre du futur

Le 17/12/03  j’ai assisté pendant une bonne heure sur LCP au colloque sur la guerre du futur, au Sénat.

J’ai écouté avec intérêt quelques orateurs, regrettant néanmoins qu’un tel colloque se limite à des interminables monologues sans aucun échange.

J’ai retenu quelques idées, qui, de surcroît, coincident avec celles que j’ai moi même exprimées à maintes reprises et qui résument assez bien ce qui devrait être la pensée européenne et surtout française en termes  de perspective politique.

J’ai retenu quelques points de base autour desquels doit, à mon sens,  s’articuler toute action de Perspective politique susceptible d’aboutir à de résultats réels à court et moyen terme.

Il serait, de mon point de vue, très intéressant d’organiser un séminaire de plusieurs journées, au cours desquelles, des spécialistes choisis  par

la Direction

de LCP traiteraient ces divers points, un par un et en profondeur, avec en corollaire un débat sur chaque point entre plusieurs personnalités, qui commenteraient le thème développé.

Un mémoire publié en fin de séminaire  contribuerait de manière efficace à la formation des jeunes français et à préciser de manière claire la position de

la France

, ses objectifs et ses ambitions sur la scène internationale, domaine dans lequel, et cela malgré l’excellent travail de l’actuel Ministre des Affaires Etrangères, Dominique De Villepin, nous avons perdu de notre influence et de notre représentativité, notamment en Afrique et dans le Monde Arabe.

La plupart des points que je précise ci-dessous sont très souvent évoqués mais rarement approfondis et la position de notre pays devrait, à mon sens, être expliquée et affirmée de façon bien plus claire.

Il ne sera pas difficile pour LCP de trouver de spécialistes pour chaque point précis. Nous sommes nombreux à attendre ce type d’émissions, qui nous apprendront bien plus que les jutes inutiles de notre Assemblée Nationale, qui n’ont rien de pédagogique.

1)     La politique extérieur des USA, après la chute du Mur de Berlin. Le phénomène Busch.

2)     Le terrorisme (pas une initiative arabe mais une réponse à une attitude et à une politique)

3)     Le conflit palestino-Israelien, concrétisation de la politique anti-arabe et pro juive des USA

4)     L’émergence de nouvelles puissances,

La Chine

, l’Inde

5)     L’Europe comme puissance internationale. La nouvelle Europe. Le projet d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural.

6)    

La France

et les pays de l’Est européen

7)     Le commerce international, la mondialisation

8)     Les relations Nord-Sud, deux hémisphères condamnés à cohabiter

9)     Le pétrole et l’eau, enjeux du XXIº siècle

10)Le développement durable, le réchauffement de la planète

11)Le besoin d’investir  dans les nouveaux continents, la coopération et le dialogue, en opposition à la politique autoritaire et intéressée des USA

12)Le rôle de

la France

dans le monde. Historiquement et culturellement préparée,

la France

doit avoir un rôle de premier ordre.

13) La constitution, au delà de l’Europe, d’un nouvel axe d’alliances, qui, après

la Russie

, devra comprendre

la Chine.

14) L’Afrique, chantier pour

la France

pour le XXIº siècle. La vraie francophonie.

Une analyse sérieuse et profonde de ces differents points devrait conduire  nos politiques à une vision rationnelle de la situation mondiale et à de solutions efficaces.

Point par point, ces divers aspects de la situation mondiale actuelle devront être décortiqués froidement mais avec grand intérêt par les responsables de tout bord et de tout pays, avec en point de mire la paix mondiale et la coexistence vraiment pacifique.

Après la seconde guerre mondiale et la période de guerre froide, la nouvelle ère politique mondiale a débuté en 1991 avec la chute du Mur de Berlin et l’effondrement de l’URSS.

Cette chute du mur a coïncidé avec la guerre du Golf, facteur aussi déterminant de la suite de l’histoire et des relations Orient-Occident.

En toile de fond, l’expression concrète de ces relations, le conflit Israelo-Palestinien.

Parallèlement à ces événements, les USA ont eu une importante activité en Amérique du Sud, le Chili, l’Argentine,

la Colombie

, etc. qui a mis à mal les relations Nord-Sud, les détériorant de manière très importante.

Clinton a fait des efforts considérables pour rectifier cette politique américaine. Il a échoué par manque de temps dans son projet de paix au Moyen Orient.

L’arrivée au pouvoir de Busch, à un moment où le bloc soviétique était désintégré, a annihilé immédiatement l’action de son prédécesseur.

Leader au niveau mondial, sans la moindre concurrence, l’Amérique de G.W. BUSH a mis sa toute puissance au service d’intérêts très particuliers avec un indicible mépris pour un grand nombre de pays défavorisés et un desinteressement total de la cause de la paix dans le monde.

Bush a défini de façon unilatérale et se basant sur de critères d’une morale inventée de toutes pièces, un axe du bien et du mal, s’érigeant en Gendarme du monde, et s’auto attribuant une mission d’évangélisation qui n’est rien d’autre que la domination de la planète, faisant fi de l’avis des autres pays et essayant de soumettre l’ONU à ses caprices, sous prétexte que c’est sont les USA qui en financent pour l’essentiel le fonctionnement.

Dès son arrivée au pouvoir, de la manière que l’on connaît, après plus d’un mois de comptage de voix et d’incroyables manœuvres et tricheries, dignes de la plus fantaisiste de Républiques Bananières, il a fait état de sa position sur

la Palestine

entre autres, balayant d’un trait tous les efforts de son prédécesseur dans la course à la paix en Moyen Orient.

De toute évidence, sa politique et sa position sur ce conflit Israélo-palestinien sont à l’origine des événements que l’on connaît et de la radicalisation des mouvements et groupuscules arabes, même des états arabes, confrontés à une vraie déclaration de guerre.

C’est pourquoi le Terrorisme arabe doit être compris comme une riposte à une position américaine tout à fait illogique, à une politique absurde de tentative de domination, sans la moindre place pour le dialogue, sans la moindre compréhension ni respect pour le monde arabe.

Pas plus que pour le reste des pays du tiers monde ni d’Amérique latine, entièrement soumise au dictat américain, pas plus que pour les organisations mondiales de commerce, pas plus que pour l’Europe, à laquelle il a appliqué d’entrée de mesures discriminatoires inadmissibles, taxant de la façon la plus désinvolte les importations au gré de son seul bon vouloir et des intérêts des lobby qui l’ont mis au pouvoir.

C’est uniquement la politique Busch qui est à l’origine du désordre mondial actuel.

Busch a décidé d’envahir l’Irak contre l’avis du monde entier. Ses troupes se sont engouffrées dans ce pays, elles ont déboulonné Saddam, mais elles se trouvent aujourd’hui prisonnières de leur propre incapacité à résoudre un conflit et confrontés à un type de combat qui les dépasse, additionnant chaque jour de nouvelles pertes humaines et augmentant le chaos dans le pays, actuellement démoli en en pleine confusion.

Avec le cynisme qui le caractérise, Busch annonce que seuls les pays ayant lutté à ses cotés participeront à la reconstruction de l’Irak. En même temps il demande que l’ONU se mette au service de ses troupes, qu’elle apporte son aide mais sans la moindre autorité et en totale dépendance du commandement américain. Décidément rien ne l’arrête dans sa folie ni dans ses ambitions avouées.

Par ailleurs et agissant en vrai maître des lieux, comme le parfait occupant qu’il est devenu, il envoie ses émissaires en Europe pour négocier l’effacement de la dette de sa colonie. De qui se moque-t-on ?

La France

, tout d’abord, a maintenu avant et pendant la période Saddam, de relations d’amitié avec l’Irak. Si une négociation est nécessaire au sujet de la dette irakienne,

La France

doit négocier avec l’Irak, quand ce pays deviendra à nouveau libre et quand il sera dirigé par des instances nationales, comme cela a été le cas des années durant, pas avec les Américains, qui en devenant des occupants, suite à une intervention militaire, doivent être considérés comme envahisseurs d’un pays, et comme des vrais hors la loi.

Pendant de longues années, Saddam a été l’enfant chéri des Américains, ils lui ont vendu des armes, ils lui ont apporté une aide importante dans sa guerre contre l’Iran. Il était, pourtant, déjà l’ignoble tyran, criminel et dictateur, que l’on déchoit aujourd’hui.

S’il s’agissait de supprimer Saddam, il aurait suffi aux Américains, experts en la matière, d’appliquer leur méthode qui a si bien fonctionné pour la suppression de Kennedy, entre autres.

Cela aurait évité de démolir un pays, de faire mourir un nombre important de soldats américains et d’autres pays qui n’ont rien à faire ni à gagner dans une telle aventure, d’engager de dépenses que l’Amérique a du mal à assumer et enfin d’envenimer encore plus les relations avec les pays arabes et d’augmenter les risques de conflit à la vietnamienne, vue la situation dans laquelle les Américains sont en train de laisser l’Irak.

Avec Saddam, beaucoup d’irakiens ont souffert et beaucoup son morts. Avec les Américains, la souffrance et la mort sont en train de s’installer définitivement dans le pays. La seule différence entre les deux époques sera la destination finale du profit pétrolier.

Cette responsabilité accablante des Américains doit être signalée et stigmatisée par l’ensemble des pays développés. Des nouveaux axes d’alliance doivent être constitués pour mettre fin à tant de  barbarie et tant d’ambition folle. Il en va de l’avenir du monde et l’histoire demandera en temps opportun, des réponses.

Il faudra très rapidement trouver de solutions à ce problème du terrorisme. Face à de gens capables de se sacrifier volontairement pour une cause, jamais la force n’aura le dernier mot. Il sera, donc, nécessaire de trouver d’autres méthodes, le dialogue, la compréhension, le respect des autres pour qu’en fin soit possible de calmer les esprits et trouver la paix.

Le peuple d’Israël a droit à avoir son territoire et à exister, nul n’en doute. Le peuple de Palestine a le même droit.

La Palestine

a existé et doit continuer d’exister ou doit à nouveau exister. Il est, donc, nécessaire que l’on trouve le modus vivendi de ces deux peuples, l’un à coté de l’autre, en voisins, puisqu’ils sont voisins.

Cela doit se faire, même si des intérêts partisans d’un coté comme de l’autre doivent être abandonnés ou au moins aménagés.

Les accords de Genève, dont on parle beaucoup actuellement, paraissent pouvoir trouver ce modus vivendi, par la volonté de la société civile, sans l’intervention directe des politiques, qui ne paraissent pas en mesure de se comprendre.

Le jour où Israéliens et Palestiniens commenceront à vivre en paix et en bons voisins, le conflit entre l’Occident et le monde Arabe sera en voie de règlement. Cela dégagera une extraordinaire somme de forces au niveau mondiale, au service de la paix et du bien-être du monde entier.

Ce ne sont pas de paroles de visionnaire ni d’illuminé mais tout simplement le résultat d’une analyse très froide de la situation mondiale et des vrais besoins en termes de tolérance et de pur intérêt général.

Les responsables politiques du monde entier devront arriver à assimiler des principes élémentaires comme celui-là pour que leur mission puisse avoir un sens.

Des colloques et de discussions sur chacun des autres sujets seraient extrêmement intéressantes et viendraient éclairer le débat sur la nouvelle situation qui a découlé de la chute du mur de Berlin, qui a signalé la fin de l’URSS, sur la globalisation et la mondialisation qui s’accélèrent, sur l’évolution de la planète, son réchauffement, ses conséquences  pour notre civilisation, bref, sur l’inévitable projet de survie que nous devrons entreprendre au niveau mondial.

Le siècle que nous venons d’entamer devra être celui du changement radical des relations internationales, de l’avènement d’une Europe forte,seule capable de niveler  l’influence des différentes idéologies, seule capable d’imposer au sémitisme la paix au proche orient, qui passera par la reconnaissance mutuelle du droit d’existence entre Israël et

la Palestine.

Le XXIe siècle devra être celui des énergies nouvelles, du développement des continents du tiers monde, de l’accès de la population mondiale aux soins de santé, de la disparition de la faim dans le monde par une reforme totale des instruments et des politiques de production.

Les résultats de tous ces débats devront être synthétisés  dans un « Memoire de politique du futur » qui devra servir de base de discussion entre tous les pays de l’ONU pour un projet mondial de cohabitation pacifique.

Personnellement convaincu de l’importance des relations de

la France

avec les pays de l’ex URSS, nous considérons ce sujet comme une des toutes premières priorités dans notre politique extérieure. Mme Helène Carrère d’Encausse nous semble apte à modérer un tel débat.

26/02/04                                       Gary Justel

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11 décembre 2005

les métiers en 2015

                                                      Les métiers en 2015 ( 08/12/2005)

En ouvrant mon journal ( le Progrès de Lyon) le matin je tombe tout à fait par hasard sur un titre qui m’interpelle : Plus d’emplois à pourvoir que de demandes en 2015.

Trois colonnes de texte et un tableau extrêmement intéressant :

Les métiers en 2015 

                                     750.000 postes par an seront à pourvoir entre 2005 et 2015

Les métiers qui recruteront le plus

        (en nombre de postes)

Assistants maternels, aides à domicile………………… 411.000

Agents de service et d'entretien                                   364,000

Enseignants………………………………

      360.000      

Cadres administratifs et dirigeants                               304,000

Aides soignantes                                                        257,000

Conducteurs de véhicules                                            239.000                  

Fonction Publique (cat. C)                                            221.000

Employés administratifs                                               219.000

Ouvriers qualifiés des industries de process                   211.000*

Informaticiens                                                       

        207.000

Toujours plus de cadres et d'employés non qualifiés

Effectifs en %

1982

2000

2015

Agriculteurs

10

5

4

Cadres

14

19

21

Professions intermédiaires

14

16

17

Employés non qualifiés

10

13

14

Ouvriers non qualifiés

11

7

5

* transformation de matières premières.    Source: DARES, Commis. Du Plan

“ D’ici 2015, le nombre de postes à pourvoir sur le marché du travail devrait augmenter fortement… »

«  Le dynamisme de l’emploi dans certains secteurs pourrait entraîner de difficultés de recrutement. »

« Ces problèmes s’aggraveront pour les métiers le moins attractifs et s’atténueront dans les entreprises offrant des perspectives de carrière »

«  La hausse du nombre de postes à pourvoir ne se traduirait pas par une baisse du chômage que si de mesures d’accompagnement…sont mises en place ».

Pour la première fois depuis 1970, les personnes sortant de la vie active, quitteront autant si non plus de postes qu’il n’y aura de demandes de la part des jeunes arrivant sur le marché du travail ».

La lecture de ce tableau nous trace un vrai programme de gouvernement pour la prochaine législature (2007/2012).

Un plancher minimum de 600.000 emplois annuels à couvrir est une garantie de réussite de notre PNPE. Il suffira pour ce faire de respecter avec un minimum de pragmatisme, trois  points :

a)      Préparation des demandeurs d’emploi, en adéquation avec les offres.

b)      Aides à

la Mobilité

géographique

c)      Solutions locales et personnalisées

Emploi, logement, scolarisation, ces trois concepts doivent entrer en jeu simultanément.

D’une façon généralisée, les solutions aux problèmes d’emploi qui sont toujours ponctuelles, devront être trouvées sur place, en parfaite osmose entre l’offre et la demande et articulées autour des cellules locales, mairies, conseils généraux, conseils régionaux, vu que de mesures d’accompagnement seront nécessaires en terme de logement, de formation, d’adaptation, à trouver et à mettre en place localement..

Chaque commune devra se soucier de l’emploi sur son territoire, des besoins de subventions ou d’aides diverses tant aux employeurs qu’aux employés. Nous avons parlé par ailleurs du Plan national pour l’Emploi, l’analyse faite par

la DARES

nous confirme dans le bien fondé de notre idée.

A l’intérieur des entreprises, il sera nécessaire de bien savoir faire le mélange entre promotion interne, formation et recrutement.

Chaque branche d’activité, les chambres consulaires ont vocation à le faire, devra faire son inventaire pour faciliter et adapter le recrutement aux besoins réels de ses entreprises.

Deux méthodes de formation s’opposent souvent dans les différentes branches d’activité : Polyvalence ou Spécialisation.

Il faudra sans doute revenir sur certaines notions un peu trop réductrices, telles que le « Numerus clausus » de certaines professions, médecins, infirmières, sans peur de secouer quelques tabous créateurs d’immobilisme et de conflits. C’est cela aussi

la Gauche

Pragmatique.

Une étude réaliste des besoins et des demandes constatées, un inventaire exhaustif et approfondi de la situation, la mise en place d’un vrai PNPE, articulé autour des cellules locales et dont ces cellules assumeront l’entière responsabilité, doit pouvoir à court terme réussir le problème de l’emploi en France dans l’intérêt aussi bien des entreprises que des chercheurs d’emploi.

1)      Développement du secteur tertiaire

2)      Plus de cadres

3)      Plus d’emplois peu qualifiés

4)      Plus d’emplois dans les services et l’aide à la personne

5)      Diminution des emplois industriels non qualifiés

6)      Diminution des travailleurs agricoles, dans le petit commerce  et l’artisanat en général ( à commenter).

7)      Augmentation des emplois en informatique

8)      Augmentation des besoins de Cadres commerciaux, administratifs, comptables et financiers

9)      Augmentation de l’offre pour de Conseils en recrutement, formation professionnelle, Communication

10)  Augmentation des offres dans la logistique, (conducteurs de véhicule, manutentionnaires)

11)  Augmentation des besoins de représentants et attachés commerciaux

12)  Augmentation des besoins d’Infirmières et d’aides-soignantes dans les établissements d’hébergement et d’aide à domicile.

13)  Besoin de renouvellement dans la fonction publique, mais avec stagnation des offres

14)  Stagnation probable de l’offre chez les enseignants due à la stabilisation de la population scolaire

15)  Diminution de l’emploi dans les fonctions administratives

16)  Augmentation de l’offre pour des emplois des employés de maison, aides à domicile, assistantes maternelles, agents d’entretien, gardes d’enfants

17)  Baisse d’emploi dans l’artisanat et dans les postes non qualifiés de l’industrie.

18)  Augmentation de l’offre pour des ouvriers Qualifiés dans l’industrie

19)  Diminution des besoins de postes de secrétariat

20)  Diminution du nombre de petits commerces, bars, restaurants (artisans)

21)  Augmentation des postes de salariés dans les chaînes hôtelières, qui remplaceront les indépendants

L’étude détaillé et approfondi du rapport de

la Dares

, Les métiers en 2015, donne matière suffisante pour commencer la mise en place de structures de préparation en vue d’adapter la demande à l’offre dans chaque catégorie d’emploi.

Si gouverner c’est prévoir et si prévoir est réussir à cerner les besoins de main d’œuvre par secteur d’activité, la suite logique dans ce processus est la formation, et l’adaptation des demandeurs à l’offre.

Ces structures ne sont pas difficiles à mettre en place. Il faut, tout d’abord, nous l’avons dit, faire l’inventaire des offres et des demandes existantes actuellement et dans un deuxième temps entamer la formation et la préparation de nos jeunes et de nos chômeurs faisant en sorte que les demandes et les offres soient en adéquation..

Chaque commune, chaque canton, chaque département, chaque région, après avoir fait l’inventaire de la situation organise des Centres de formation dans les diverses branches où il y a besoin d’embaucher.

En faisant cet inventaire, nous trouverons parmi nos chômeurs actuels des gens en mesure de remplir le rôle de formateur. Moyennant compensation financière, ils seront en mesure de le faire avec enthousiasme et efficacité.

Dans chaque commune, canton et département, de nombreux retraités pourront grossir la liste de formateurs. Moyennant compensation financière ils pourront être d’une grande utilité à la communauté, en même temps qu’ils améliorent leurs revenus.

De professionnels pourront également venir compléter cette liste, à titre bénévole ou moyennant rémunération, rémunération qui peut être matérialisé de la façon la plus diverse en fonction de cas particuliers, crédit d’impôt, aides à leurs entreprises, rémunération pure, à étudier au cas par cas..

En complément et en fonction des besoins,des formateurs seront recrutés par l’Etat pour assurer la réussite du plan. Un plan de cette nature doit mobiliser l’ensemble des forces politiques du pays et faire l’objet d’une préparation et d’une mise en place méticuleuse, flexible, adaptable aux besoins et attirante aussi bien pour les entreprises que pour les demandeurs d’emploi.

Retenons bien que d’après cette étude, à partir de 2005 et jusqu’à 2015, 600.000 postes seront à pourvoir en remplacement des départs de l’emploi et 150.000 autres postes seront des créations nettes. Traduit en terme d’embauches, cela fait 750.000 embauches par an.

A partir de ce constat, trois moyens de réussir :

1) Aides à la mobilité et au logement.

2) Préparation accélérée des candidats

3) Régularisation des émigrés en situation irrégulière contre acceptation des postes de travail offerts à des endroits déterminés (carte de séjour provisoire jusqu’à fin d’un premier délai fixé au moment de la régularisation, carte de séjour définitive conditionnée par l’accomplissement du contrat de travail de la part de l’employé). Dans la mesure où le plus grand nombre de postes disponibles sont de postes de « non qualifiés », cela ne doit pas poser de gros problèmes.

Si nous nous appliquons à mettre ce plan en place, avec une moyenne d’embauches de 500.000 par an, au bout de nos cinq ans, le chômage devrait diminuer.

Tout contrat de travail aura caractère de CDI avec deux mois d’essai, renouvelables pour les cadres.

Mise en place du PNPE

Le PNPE sera mis en place pour une durée de cinq ans. Toutes les dispositions comprises dans le PNPE seront maintenues pendant les cinq ans et seront réexaminées au bout de ces cinq ans. Son objectif est l’obtention du PLEIN EMPLOI. La base du succès sera, à notre avis, l’application correcte et logique des 35 heures, dont la mise en exécution n’a pas correspondu aux intentions du gouvernement Jospin. Même si nous parlons de 37 heures, cela ne représente pas du tout que nous renonçons à l’application des 35.

1)      Nomination de Délégués locaux, cantonaux, départementaux chargés de faire l’inventaire de la situation locale en matière d’emploi

2)      Chaque chômeur, avec son CV, demandes, préférences professionnelles et géographiques, devra se présenter au service Emploi de la mairie de sa commune où un élu ou agent municipal, après un entretien et la lecture de son dossier, notera sur le dossier son appréciation..

3)      Chaque entreprise déposera en mairie la liste d’emplois disponibles, avec les exigences professionnelles requises pour chaque emploi et les conditions de rémunération et de fonctionnement. .

4)      Chaque commune mettra à disposition de son ou de ses  délégués un local ou de locaux de réunion dans les quels les chômeurs recevront formation et information sur les diverses orientations possibles et disponibles.

A cette fin, un recensement des chômeurs avec appréciation de leur formation et leurs capacités d’apprendre sera effectué par canton.

5)       La collaboration de l’ANPE, des chambres de commerce, industrie et métiers sera sollicitée autant pour la rédaction des CV que pour la mise en place des structures d’accueil et du plan, toujours en collaboration et sous la coupe des mairies et des élus. Les délégués locaux et cantonaux établiront des contacts avec les entreprises locales pour mieux déterminer les besoins et les possibilités de satisfaction rapide et efficace.

6)      Chaque commune de plus de 300 habitants devra créer au moins un emploi d’utilité publique, des aides incitatives seront étudiées.

7)      Des aides incitatives seront également étudiées à l’égard des entreprises artisanales qui créeront un emploi.

8)      Des incitations fiscales locales seront étudiées à l’égard des créateurs d’entreprises et plus spécialement pour celles implantées dans les bassins déficitaires en terme d’emploi.

9)       Augmentation et Développement du nombre de créations dans les branches limitées, taxis et autres.

10)  Des aides spécifiques, financières et administratives seront mises en place pour les jeunes créateurs d’entreprises artisanales, avec de cycles rapides de formation professionnelle.

11)  Les emplois « jeunes » seront remis en place et étendus aux entreprises privées.

12)  Reforme, simplification et actualisation du code du travail, adaptation à la réalité économique actuelle, par discussions entre le gouvernement et les divers partenaires sociaux.

13)  Contrôle dans les entreprises de plus de 100 employés, des embauches suite aux 35 heures. L’addition des emplois créés en 2000 et ceux créés par le PNPE doit donner 1 emploi pour 20 employés actifs en 2000

14)  Plan 500.000 emplois vacants (voir plus loin). Régularisation des sans papiers dans le cadre de l’acceptation de ces emplois, avec formation.

15)  Contrôle avec effet rétroactif sur 5 ans des aides de l’Etat aux entreprises sous forme de subvention ou autre aide

16)  Création d’une nouvelle profession, celle de MERE au foyer, payée au SMIC, pour un enfant, avec majoration de 10 % par enfant supplémentaire, issus d’un mariage normal, exception faite de polygamie, soumise à charges sociales salariales, mais pas patronales et comptant pour les années de retraite comme n’importe quel travailleur. Cette création sera définitive, non soumise au plan de cinq ans. Une attention spéciale sera faite aux cas de Mères de famille avec conjoints chômeurs, à fin d’éviter toute fraude éventuelle. (modalités à étudier)

Tous les points ici énoncés font partie du PNPE de cinq ans, qui sera révisé, arrêté ou reconduit en fonction des résultats

Une étude spécifique sera effectuée à l’Hôpital et à la Fonction Publique en vue d’adapter le plan aux besoins d’efficacité de l’Administration.

Un inventaire précis des quelques 500.000 emplois vacants et non couverts sera dressé par les Délégués départementaux à l’Emploi, avec l’aide des entreprises concernées, et des aides à la formation seront envisagées pour chaque cas. Des employés « formateurs volontaires » seront désignés dans chaque entreprise. Ils recevront une prime spéciale pour leur mission.

Dans le cadre de ces emplois il sera procédé, après proposition aux chômeurs recensés, à la régularisation des sans papiers qui accepteront de couvrir ces emplois. Des cycles de formation et des aides spécifiques seront mise en place. C’est un dossier prioritaire et il sera traité comme tel.

Le succès du PNP est conditionné à la prise de responsabilité de tous, avec comme point de départ les Elus. Le problème d’emploi sera la préoccupation principale de chaque commune, de chaque canton, de chaque département qui devront tout mettre en œuvre pour essayer de résoudre le problème d’emploi « local » en osmose avec les associations, les partenaires sociaux, les entreprises. Avant que les mesures nationales soient mises en application, une mobilisation générale sera nécessaire localement, toutes les initiatives étant dignes d’être prises en considération et d’être encouragées. Les préfets, les conseillers généraux, les Maires seront jugés en fonction de leur engagement dans la lutte pour le Plein Emploi. La participation des Maires sera déterminante pour l’obtention de subventions diverses

Financement du Plan National pour l’Emploi.

Le PNPE sera financé de la manière suivante :

1)      Création d’une taxe sur les activités boursières, bancaires et financières. Cette taxe dont le coefficient reste à déterminer, sera exigible sur la base plancher du CA moyen des trois dernières années, pour une durée de cinq ans. Au bout de ces cinq ans, un pourcentage calculé en fonction des résultats sera reversé aux entités financières sous forme de crédit d’impôt et selon une formule à déterminer par le Gouvernement. La création de cette taxe sera proposée aux partisans européens.

2)      Création d’une taxe sur C.A spécifique aux entreprises à taux de main-d’oeuvre réduit, sur les mêmes bases que la précédente.

3)      Mise en place (par le ministère de finances) d’une politique de Conseil et Contrôle des entreprises en vue de réduire la fraude fiscale, par de nouvelles méthodes, qui, tout en réduisant la fraude, éviteront de mettre les entreprises en difficulté.

4)      Mise en place d’une politique de Contrôle du travail clandestin, à l’extérieur et dans les entreprises, avec «Possibilité de régularisation volontaire » non sanctionnée et de sanctions sévères pour les cas contraires.

5)       Plan Rénovation de l’Habitat avec aides aux travaux réalisés par des artisans créateurs d’emplois

6)      Création d’une taxe spéciale PNPE sur les Jeux, l’alcool, le tabac, l’essence (1, 2 centimes par litre ?)

7)      Création d’une taxe spécifique de (à calculer) sur ISF reformé et adapté, régie sur les bases des taxes PNPE

8)       Création d’une taxe progressive (taux de départ à déterminer) sur les droits de succession des fortunes supérieures à 1 million de €

9)       Création d’une taxe PNPE de 2 € par dossier sur cartes grises.

10)  Prime à la mobilité réservée aux employés qui acceptent de se délocaliser sur d’autres bassins d’emplois

11)  Pendant la durée du plan, et sans remettre en cause les 35 heures, chaque salarié fera une heure supplémentaire  sans majoration de salaire. Tout employé ayant effectué 36 heures hebdomadaires sur les cinq ans bénéficiera de 2 trimestres supplémentaires dans le calcul de son temps de travail comptabilisé pour sa retraite. En cas de non besoin, il recevra, au moment de son départ à la retraite, une prime de 2.000 € non imposable.

PLAN HOPITAL

Inventaire national, plan de reforme, embauches, Ecoles d’infirmières, Numerus Clausus, Convention avec les Médecins.

L’application des 35 h à l’hôpital sans avoir pris soin de recruter ou former le personnel nécessaire a produit des effets contraires à ceux que le gouvernement Jospin souhaitait. Si se tromper est humain, rectifier est sage. Un plan de formation et recrutement avec caractère urgent sera mis en place pour que les 35 heures puissent être appliquées à l’hôpital le plus tôt possible et avec les moyens nécessaires.

Formation d’infirmières en nombre suffisant, d’aides soignantes et de personnel sanitaire en général. En juillet 2008 une première vague d’embauches de titulaires et de stagiaires dans chaque profession pourra avoir lieu, en alternance avec la formation.

: Plan LOGEMENT POUR TOUS.

Inventaire des logements vides y compris les appartements propriété de l’état ou des collectivités locales.

Plan de rénovation de l’habitat (PNLT) par de prêts à taux zéro ou très faible remboursables sur loyer avec gestion par les Mairies.

Plan d’amélioration par des aides aux locataires pour les cas de petits travaux et Plan ARTISANS (Convention propriétaires -Etat pour financement)

Fixation du montant des loyers

L’état garantira  l’encaissement des loyers par les propriétaires, par prélèvement sur salaires ou alloc. Diverses.

Convention avec les mairies pour construction de logements sociaux et Jeunes. Le problème du logement sera traité dans chaque commune comme celui de l’emploi

Programme d’aide aux jeunes couples pour l’accès à la propriété par des prêts garantis par l’Etat.

Plan de logements étudiants.

Plan de résidences pour personnes âgées, mettre en place avec les Maires, avec financements publics)

Le Plan National du renouvellement de l’habitat sera la première étape du plan national du logement pour tous.

Chaque mairie fera l’inventaire précis et exhaustif des logements vides, à restaurer et renouvelables, existants dans la commune. Les propriétaires bénéficieront de prêts à des taux réduits  pour rendre les appartements habitables ; ils auront obligation de les mettre à la disposition de la communauté, le montant du loyer sera fixé par la Commission Municipale «  Ad hoc » et suivra le rythme des augmentations prévu par la loi.

L’encaissement du loyer sera garanti par la Mairie, qui agira envers les locataires, avec contrôle de conservation et entretien. Le propriétaire pourra, après un délai de trois ans, récupérer son logement en cas de besoin pour lui-même ou un de ses enfants, la Mairie se chargeant de fournir un nouveau logement aux occupants.

Le renouvellement et réparations des dits logements feront l’objet de marchés traités par la mairie avec les artisans locaux, pour 50 %, le 50 % autre étant  réservé aux entreprises artisanales créées dans le cadre du PNPE.

Des conventions exceptionnelles pourront être signées avec les nouveaux locataires qui souhaiteraient se charger des travaux eux-mêmes, les matériaux étant fournis par la Mairie, la main d’œuvre l’étant par le locataire.

Les matériaux seront facturés au propriétaire, la main d’œuvre étant rétribuée aux locataires sous forme de réduction temporaire du loyer.

L’attribution des logements renouvelés sera régulée par la Mairie après analyse des demandes, 20 % des logements étant réservés aux jeunes couples souhaitant se mettre en ménage.

Si les occupants restent responsables et doivent fournir des garanties envers la Mairie pour le paiement du loyer, les propriétaires auront la garantie directe de l’Administration (la Mairie) pour l’encaissement des loyers.

Cela évitera les conflits et rassurera les propriétaires qui actuellement hésitent à mettre les logements vides à disposition des demandeurs.

Dans le cadre de ce plan, chaque Mairie fera en sorte de promouvoir la mise en place des structures nécessaires pour l’accès de la téléphonie mobile, Télévision, Internet, ADSL, éléments de première nécessité pour le travail de grand nombre de jeunes et de femmes au foyer.

Chaque demande en ce sens sera étudiée par les instances départementales et des aides seront débloquées pour la réalisation de tout projet de ce type.

La mairie étudiera la construction ou aménagement éventuellement nécessaires, d’ensembles de logements spéciaux étudiants à loyer modéré, loyer qui sera déterminé en fonction des ressources familiales.

L’attribution de ces logements se fera également sur le même critère des ressources familiales, avec possibilité d’acquisition pour les familles qui le souhaitent (cas de plusieurs enfants qui risquent de les occuper dans les années à venir, par exemple).

La création de centres de logements pour personnes âgées sera étudiée également dans les communes qui le souhaitent, avec programme de fonctionnement géré par la commune, a fin de garder à ces logements le concept village, plus humain et chaud que les maisons de retraite.

Ce problème concret mérite d’être étudié en profondeur, le sort de nos anciens étant souvent laissé à des institutions à but essentiellement lucratif, et le coût des séjours posant très souvent de graves problèmes aux familles pas très argentées.

8 décembre 2005

Actualité politique

depuis déjà un certain temps, nous avons l'impresion que la politique française se resume à l'observation et à l'analyse des faits et gestes de Nicolas sakozy, érigé par la grace de nos medias en vrai nombril de la France.

Ministre de l'intérieur du gouvernement raffarin, il est arrivé par son culot et sa desinvolture à eclipser l'action du premier ministre. dans un dernier élan d'autorité, Le Président de la République l'a contraint à choisir entre  son ministère et la présidence de l'UMP, plus que jamais union pour la majorité présidentielle au service de Sarkozy pour le rappeler immediatement los de la constitution du nouveau gouvernement, et quel rappel!!! Deuxième derrière le Premier Ministre, et Ministre d'Etat, sarkozy a enterré definitivement le peu d'autorité qui restait à Jacques Chirac, qui semble agoniser politiquement avec la lenteur propre aux dinausaures.

Aujourd'hui Sarkozy est devenu incontournable, rien ne se passe sans lui, j'irai même jusqu'à dire que rien y compris à gauche ne se passe sans lui tout au moins tout se passe en fonction de lui.

Nous nageons en plein surealisme. Un homme que, Ministre de finances, a commencé à brader l'or de nos reserves, qui a tout fait pour satisfaire avec de manières serviles une clientèle de privilegiés, qui dénigre ouvertement nos institutions, qui critique, sans rien proposer par ailleurs, notre système social, qui meprise ouvertement ce qu'il appelle la France d'en bas, qui base toute son action sur la repression, sur la crispation, sur la provocation même, qui ne se cache pas de chasser sur les terres du Front National dans son ambition demesurée de pouvoir, qui trouve toutes les qualités à un gouvernement americain conduit par un vrai parano, qui n'hésite pas à braver son premier Ministre, nous ne parlons plus du Président, qu'il broccarde sans honte, qui se permet, comme dans le cas de la SNCM, de se vanter de posseder la solution, comme s'il ne faisait pas partie du gouvernement et comme s'il n'avait pas la moindre responsabilité après cinq ans de participation à la gestion de la France, est considéré par une frange assez significative de la population de notre pays, comme le Sauveur, comme le Messie.

Au delà de l'audimat, de la chasse aux lecteurs, des parts de marché, il faudra qu'un jour nos medias réalisent qu'ils sont en train de tracer une vraie autoroute pour cet homme qui de toute evidence, a une idée de la France, qui ne correspond pas du tout à l'intérêt de la majorité des français, et qui meconnait ou fait semblant d'ignorer la situation réelle et les besoins de notre pays.

Le constat cruel, que non desesperé, de notre situation ne doit pas echaper à notre analyse froide et posée. La France va mal, très mal. Depuis 2002 et l'election de Jacques Chirac à la Présidence de la République avec un score de République bananière, ce qui lui donnait l'autorité pour mener une politique que la France réclamait, rien n'a été fait pour ressoudre les problèmes. Une caste de privilegiés s'est emparée de l'Etat, seuls les intérêts des plus riches ont été tenus en compte, nous constatons au quotidien la dégradation de notre tissu social, la distribution des richesses est faite chaque jour de manière plus injuste et inégale, je pourrais continuer à enumerer les mefaits de cette politique, et personne ne semble en réalité s'en inquiéter vraiment.

Notre classe politique ne trouve rien de mieux à faire que d'entamer des debats idéologiques, théoriques, faussement intéllectuels, en fonction des prochaines luttes électorales, sans se préoccuper du sort de la France et des français.

Tout ce qui se passe en France depuis 2002 engage la responsabilité de ceux qui nous gouvernent depuis.

De Chirac à Sarkozy, en passant par Raffarin, de Villepin, et tous les ministres et ex-ministres, Ils portent tous la responsabilité de la situation actuelle, qui, grave, certes, et préoccupante, n'est, cependant pas desesperée.

La fracture sociale s'accentue de jour en jour, les pauvres sont de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches.

L'accès à l'education, au logement, au travail, aux soins, devient de  plus en plus difficile pour ne pas dire interdit pour de nombreux français.

le climat social se deteriore, nombreuses entreprises délocalisent leur production pendant que leurs benefices augmentent.

la liste de constats négatifs serait interminable. nous sommes dans l'urgence. Ni de Villepin avec ses mesurettes qui n'entrainent que précarisation dans l'emploi, qui hypotèquent l'avenir de notre jeunesse placée dans l'impossibilité de preparer son avenir, ni, et surtout pas, Nicolas Sarkozy, décidé à brader la France aux financiers, obnubilé par la gène que les pauvres constituent pour la caste des privilegiés, décidé à eradiquer les problèmes par la repression, sont en mesure de remettre la France sur le chemin du progrès et de la paix sociale.

Seule la gauche, unie, volontaire et pragmatique pourra renouer avec l'ascension de la France sur le chemin de la croissance, du travail, de la paix sociale, du bonheur des français.

Nous connaissons notre mal et nous connaissons le remède. la gauche doit, elle a l'obligation de, après avoir fait l'inventaire de la France et le bilan de douze ans de chiraquisme, reprendre les renes du pays et de le remettre en marche.

En 1995 Jacques Delors, qui avait d'immenses probabilités de gagner l'election presidentielle, a preferé renoncer laissant la voie libre à la droite. une grande partie de la France ne lui a pas pardonné sa forfaiture. Nous en payons aujourd'hui le prix fort. Si pour de questions d'ambitions personnelles le PS n'arrive pas à placer son candidat au second tour, avec d'evidentes probabilités d'être elu, la responsabilité de ses dirigeants sera interpellée par l'histoire.

C'est le moment ou jamais de faire preuve de maturité politique, d'analyser froidement les chances de chaque pretendant et de decider ensemble qui doit être le candidat et en même temps s'engager totalement derrière lui.

jour après jour, au bout de notre reflexion, un candidat se dettache, capable de remettre la France en marche, capable de ratiser suffisament large sur le champ electoral pour s'assurer une majorité confortable, qui lui permettra de mener à terme la politique dont la France a besoin.

Dominique STRAUS-KAHN à la tête du pays, Ségolêne ROYAL à la tête d'un  gouvernement qui pourra aller de François BAYROU à Marie G. BUFFET representent, de toute evidence, la solution.

Ils seront en mesure de prendre les decisions courageuses nécessaires, en commençant par un vrai Plan National pour l'Emploi (PNPE), un Plan National du Logement(PNL), un Plan National de l'Education(PNE) et un Plan National de Sante (PNS).

Nous reviendrons sur un prochain article sur les détails de ces quatre plans, qvec les idées qui nous paraissent prioritaires

14 novembre 2005

banlieues et Ps

Après deux semaines de violences et de manifestations diverses, le calme semble peu à peu revenir, ce qui signifie que rien n'a été fait et rien ne sera fait dans les banlieues surtout en ce qui concerne les plus defavorisés des habitants, les jeunes.

le calme apparent va se reinstaller et nous arriverons à la présidentielle avec les mèmes problèmes et à la recherche des mèmes solutions.

Le premier pas dans la recherche de la solution est la demission de Sarkozy, sans quoi rien de positif sera possible. Si sarkozy est demis de ses fonctions de ministre de l'Interieur et si Dominique de Villepin cumule les postes de premier ministre et de ministre de l'Interieur, avec, pour le seconder sur le terrain, un ministre delegué à la sécurité urbaine, il sera possible d'envisager des discusions positives. Dans le cas contraire rien ne changera.

Le PS et la gauche, dans la perspective de 2007 doivent  preparer un plan banlieue, parfaitement adaptable et integrable dans le PNPE. il sera judicieux de créer des zonesi ndustrielles et commerciales, de transport, logistique, entrepôts, bases de stockage, emballage, manutention, qui ne necessitent pas de la main d'oeuvre specialisée mais qui peuvent employer un grand nombre de jeunes sans formation et qui peuvent constituer pour eux une première etape d'entrée dans le monde du travail.

Des travaux necessaires d'intérêt général peuvent également être confiés à de jeunes banlieussards, en alternance avec de cycles de formation dans differents domaines, allant des travaux de nettoyage et entretien auxservices de surveillance, en passant par l'accompagnement de personnes agées, l'ouverture de commerces de tout type, bref, une panoplie très large d'activités est envisageable.

3 novembre 2005

Une gauche pragmatique

Une gauche pragmatique

Nous entendons ces derniers temps des voix criant au scandale à cause d’une éventuelle alliance du PS avec le Centre.

Le premier secrétaire du PS, François Hollande a démenti ces rumeurs de manière catégorique.

Quand bien même, où est le crime d’une telle éventuelle décision ?

Sous quel prétexte nous refuserions la collaboration de gens comme François Bayrou, dont l’attitude et les convictions sont bien plus proches sur bien de sujets, et surtout sur l’Europe,du PS que de l’UMP ?

Comment allons nous pouvoir expliquer que nous sommes plus proches d’ATTAC ou de LCR, dont le but jusqu’à présent est plus de détruire ce qui existe que de proposer de solutions acceptables ?

Dans un programme de gouvernement de gauche, pragmatique,  plus soucieux de résoudre les problèmes que d’augmenter le nombre de manifestants dans la rue à tout moment, il y a la place pour le Centre, après discussion, comme il y a la place pour LCR ou LO, ou le PCF, dans la mesure où ils abandonnent tous leur radicalisme extrême qui n’a pas la moindre chance d’être entendu si le gouvernement commence à se pencher une fois pour toutes sur les vrais problèmes de la société française et à apporter les solutions adéquates, qui existent et que nous connaissons.

Il faudra au nouveau président de la république la dextérité, la sagesse et l’autorité (issue d’une très large majorité) pour faire cohabiter au sein du même gouvernement Marie Claude BUFFET et François Bayrou. Pour de raisons de pure logique il faudra que le radicalisme de gauche comme celui de droite cessent de prôner de solutions extrêmes à de problèmes qui ne le sont pas.

L’emploi, le logement, l’éducation, la protection sociale, la sécurité pour tous les français, nous ne les obtiendrons pas ni en expulsant tous les émigrés, ni en le nourrissant sans rien leur donner à faire, ni en mettant le feu aux usines, ni en pendant haut et cour tous les patrons, ni en brûlant nos lycées et collèges etc. etc.

Ces divers objectifs, nous les atteindrons par une prise de conscience générale, par des mesures étudiées, adaptées, rapides, en faisant appel à la responsabilité de tous, du grand patron au chômeur, de l’élève du lycée, en passant par les parents, au professeur d’Université.

Nous devrons tous « mettre la main à la patte », les français en faisant les efforts nécessaires, dans le calme et dans l’enthousiasme et notre président de la république et notre gouvernement en mettant les soucis de carrière personnelle et les motivations électoralistes loin derrière l’action politique dans l’intérêt général.

Nous connaissons très bien l’ensemble des problèmes dont souffre actuellement notre pays. Nous connaissons presque aussi bien les solutions à apporter. Il n’y a pas de raison qui justifie la recrudescence quotidienne de la crise en France.

La France

a les moyens de sa politique, il faudra que notre nouveau président et son gouvernement mettent en place une politique en adéquation avec nos moyens.

1)      Plan National pour l’Emploi

2)      Plan National pour le logement

3)      Plan National pour

la Protection

Sociale

4)      Plan national pour l’Education

5)      Plan National pour

la Sécurité

6)      Créer à nouveau un vrai Ministère de

la Ville

, avec de moyens et en liaison avec les autres ministères concernés par ce problème urgent des banlieues.

Avant de commencer la nouvelle ère politique, en 2007, notre Président doit penser :

a)      France

b)      Europe

c)      Globalisation

Avant tout autre pas dans l’action gouvernementale, la remise en route de

la France

est le préalable que nous ne pourrons pas éluder.

Nous devrons arriver à constituer ce Front Républicain, dont il a été, à plusieurs reprises question, avec la préoccupation de mettre en exergue ce qui nous unit et en oubliant un peu ce qui nous sépare et qui n’est, en aucun cas contradictoire avec une cohabitation franche, sans qu’il soit demandé à quiconque de renoncer à ses idées, mais au contraire de les intégrer et de les rapprocher de l’action commune. Bien souvent, toujours, dirai-je, il est préférable obtenir la moitié de quelque chose que la totalité de rien. Maxime de vieux politicien pragmatique.

31 octobre 2005

presidentiables

Chaque jur un nouveau presidentiable à gauche. Pletore de talents, Ambitions demesurées ?

Surabondance de biens n'est jamais nuisible, mais il nous faut commençer à parler serieusement du Candidat ou des eventuels presidentiables. Il faudra proceder par élimination.

Parmi la liste, il y en a qui doivent pour une raison ou pour une autre se trouver exclus, je dirai même s'en exclure volontairement, d'emblée. Une eléction est faite pour être gagnée. Chacun doit pouvoir, au delà de ses ambitions personnelles, avoir la modestie et l'intelligence de reconnaitre ce que les sociologues appellent sans que celà ait la moindre connotation pejorative, " le seuil d'incompetence".

On a toujous dit que Jacques Chirac a le profil parfait d'un Ministre de l'Agriculture et nous avons pu constater que aussi bien comme premier ministre( poste qu'il a quitté sur un coup de tête) que comme président de la Republique, sa charge a toujours depassé ses capacités.

Nous n'allons ni trop vanter les merites ni trop stygmatiser les carences des uns et des autres, ce n'est pas notre but, mais, bien au contraire, respecter la valeur de chacun et essayer de mettre toutes les personalités  et toutes les capacités à contribution dans la mise en place de la campagne, d'abord, du programme de gouvernement ensuite, pour sortir la France de la crise dans laquelle la droite est en train de l'enfoncer sans la moindre reserve.

Martine Aubry, Bernard Koutchener, Elisabeth Guigou, Bertrand Delanoé, malgré leurs indeniables mérites ne devraient, logiquement, pas pretendre à l'investiture. Leurs chances à l'eléction de 2007 seraient nulles.

Il nous reste une bonne demi-douzaine de candidats avec de pretensions dont nous allons essayer d'analyser le profil.

1) François Hollande: Il a été et il est encore un excellent premier secrétaire, il a sans doute les capacités d'occuper en plus ou après le poste de premier secrétaire, un ministère important. Il ne sera nulle part plus efficace ni  plus utile que à son poste actuel. Nous avons de l'admiration pour lui et pour le travail qu'il a fait à la tête du PS. Il n'a pas, cependant, le profil du President de la république.

2) laurent Fabius et lionel Jospin, deux très bons premiers ministres, chacun à sa manière. Le premier, en qui nous avions fondé de grands espoirs lors de sa nomination à Matignon, a laissé se diluer son extraordinaire discours d'investiture, qui nous avait impressionnés, dans une politique sans grand relief jusqu'à son enfoncement dans l'affaire du sang contaminé, qui sera pour lui une eternelle casserole, que la droite ne manquerait pas de ressortir et d'exploiter si d'aventure il était candidat en 2007. Il s'est  par ailleurs placé hors course, se disqualifiant lui mème en ne pas respectant le vote des militants sur la position du parti au referendum du 29 mai dernier. Aucune legitimité peut se baser sur une faute grave de désobeissance politique. D'autre part, les "autres gauches" ne voteront jamais le representant de la gauche Caviar. Son intelligence reconnue devrait le pousser à la reserve et à se mettre au service de son Parti, qu'il aurait dû quitter avant le referendum, s'il souhaiter exprimer une opinion contraire à celle votée par les militants los du referendum interne. Il ne pourra jamais pretendre avoir le soutien de ceux qu'il a trahis.

Quand à Jospin, malgré qu'il aura été un des meilleurs si non le meilleur premier ministre de la Ve République, il a un terrible passif, sa mauvaise campagne du premier tour en 2002 où il s'est laissé enfermer par ses adversaires dans un faux débat sur l'insécurité, l'emploi, les banlieues, ce qui l'a obligé à faire une campagne "à la defensive", malgré le bilan très positif de ses cinq ans de gouvernement.  Son abandon après ce premier tour a laisssé le PS sans leader, faisant de sa defaite une question tout à fait personnelle, ce qui n'est pas admissible en politique. Cet abandon peut être assimilé à une reaction d'orgueil personnel. Il sera chauté par ses adversaires et il n'aura pas de réponse aux invectives. Il devra recommencer une deuxième campagne " à la defensive" qui risque d'obtenir le même resultat.De ce fait il s'est également disqualifié.

3) Jack Lang, personalité hors normes, atypique, excellent Ministre de la culture, grand pacificateur de l'Education nationale où une fois n'est pas coutume il a fait l'unanimité, pourrait rendre d'immenses services à la France dans un grand ministère comme les Affaires Etrangères, où sa prestance et sa delicatesse,  savament mélangées à sa fermeté, redonneraient une vraie image de la France comme pays moderne, après le camouflet Douste Blazy, que l'on vient d'infliger à la France. Nous ne le voyons pas en Président de la republique, plus par ces qualités que nous venons d'évoquer que par ses defauts, il en a guère, si ce n'est son originalité.

En réalité, nous avons gardé pour la fin un tandem de deux personalités, un homme et une femme, dont l'un comme president et l'autre comme premier ministre doivent et peuvent réussir le pari de l'election présidentielle de 2007 et, ce qui est encore plus important, conduire avec succès les affaires de la France pendant au moins les cinq prochaines années.
Il s'agit, dans l'ordre, de Dominique Strauss Kahn et de Sëgolène ROYAL.

Mme Royal, seule femme présidente de region, dont nous connaissons le pragmatisme et la tenacité, alliées à un arsenal de qualités, et que la Droite craint spécialement, qui a fait ses preuves sur de nombreux dossiers epineux comme ministre de l'enseigement, et qui a su s'imposer comme incontournable dans le paysage politique français, possède toutes les capacités requises pour être le Premier Ministre de la nouvelle legislature. La solidité de ses convictions, sa connaissance des réalités des familles françaises, son altruisme, son habitude des combats politiques sur le terrain sont autant d'atouts face à la droite doctrinaire et théoricienne. C'est une femme de terrain et il faut que son action se developpe sur le terrain. Seul son manque de dimension internationale nous empêche de la placer en tête de liste. Son jeune âge nous fait penser qu'elle sera un jour Présidente de la republique. Mais nous sommes persuadés que quelques années à Matignon lui serviront de préparation necessaire et efficace dans son parcours.

Et nous arrivons dans notre analyse à la personalité que nous croyons, et de loin, la plus apte à gagner en 2007 et à representer la France dans l'Europe à laquelle il croit tant et dans le monde, qui l'admire. Dominique Strauss-Kahn aura été le meilleur Ministre de finances que la France ait jamais eu avec Antoine Pinay. Accusé à tort dans une affaire montée de toutes pièces par une oppositin irresponsable, il n'a pas hésité à quitter son poste au gouvernement où il n'a peut-être pas eu tous les appuis qu'il aurait pu espèrer, pour être très rapidement blanchi de tout soupçon.

Sa dimension internationale, sa capacité d'écoute, son esprit pragmatique de grand négociateur, ses attaches a l'Europe, son prestige dans toutes les instances européennes, son inepuissable energie et son bon sens, bref l'interminable litanie de qualités que nous pourrions citer, mais ce n'est pas notre propos d'encenser qui que ce soit, font de DOMINIQUE STRAUSS-KAHN, sans la moindre hésitation, le meilleur Candidat du PS à l'eléction présidentielle de 2007.

Derrière lui, unis, avec la perspective claire de la mise en place de ce tandem de haute qualité, laissant de coté les ambitions personnelles des uns et des autres, le Parti Socialiste et la Gauche Française´gagneront le pari de 2007 et surtout celui de sortir la France de la crise dans laquelle la Droite est en train de l'enfoncer un peu plus chaque jour..

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